« Le rôle d’équipier me plaît »
Entré dans la filière du CFCF (Centre de Formation d tion du Cyclisme Francophone) en 2011, puis passé chez Idemasport-Biowanze en 2012, Julien Stassen fait partie des meubles de la pyramide TRW Org. L’Aubelois, 29 ans, entame déjà sa sixième année dans le peloton professionnel.
Si les leaders et la structure Wallonie-Bruxelles n’ont cessé d’évoluer pour aujourd’hui se dénommer WB-Aqua-Protect-Veranclassic et battre pavillon en Continental Professionnel (D2), une seule individualité s’est maintenue en poste. Avec le départ hivernal de Tom Dernies vers Roubaix, Julien Stassen est désormais le plus ancien du groupe wallon.
« J’ai évolué en même temps que l’équipe, et aujourd’hui j’ai ma place en Conti Pro », estime-t-il sous le soleil de Calpe (Espagne). «Il y a deux ou trois mecs protégés puis le reste du groupe qui se dédie au leader. Ce rôle d’équipier me plaît. Dans la mesure où je n’ai pas le niveau pour être leader moi-même, je dois me diriger vers un travail d’équipier si je veux conserver une place chez les pros. Ma mission est multiple : prendre l’échappée, rester avec un coureur protégé, aller chercher des bidons, remonter un leader aux moments stratégiques... Je veux toujours signer des résultats, mais la majorité des courses sont cadenassées. Par contre, dès que je recevrai une opportunité, je la saisirai avec plaisir. »
Si sa fiabilité a été appréciée des leaders successifs, en particulier du Courtraisien Baptiste Planckaert aujourd’hui passé chez Katusha, Stassen ne re- chigne jamais à la tâche. « Cette année, ce sera balancé entre Kenny Dehaes et Justin Jules », prédit-il. « Mon pro- gramme sera axé sur les Flandriennes où les leaders alterne- ront. Forcément, c’était facile de rouler pour Baptiste car à tous les coups tu étais assuré d’un top dix. Mais quand ton leader a fait son boulot et reconnaît ton travail, qu’il gagne ou non, c’est toujours satisfaisant. »
Lire la suite